(Sur le portrait de Michel Butor)
Immeuble
immédiatement en arc
elevé
présentant aux croisées
des séries
numérotées
comme flacons de sang
penchés
une blessure
comme
rétention de vitres
plissées
dans l’écart du passé
l’improvisation
qui se trame
le pare-brise des misérables
et
la confiance des heures
(Sur le portrait de d’Alain Freixe)
et c’est la nuit des traces
enfin mises par le ciment d’en face
par elle s’accomplit
la brisure des cendres
aller
vers nulle satisfaction
pour que perdure l’acte
et que soit
la crête à mordre
dans la peur de l’effacement
des formes
et ces cordes consumées
la torsion des muscles de la nuit
(Sur le portrait de Raphaël Monticelli)
du soir au matin
ces mots en élytres
cette présence
de voix précaires
en équilibre sur les feux
de
cartes
serait
donc
perdu l’opéra des
torches
calaminées
pour que le monde se dénoue
la promenade en strophes se fixe avec envoi