Martin Miguel
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peinture en tranches (2)

Ces travaux prennent en considération le rôle du support.
Deux aspects :
le support étant volumineux, la position de la couleur sur ses faces est modifiée par les différences d’éclairage.

La texture des supports différents agit sur la modification de la couleur.
(Miguel)


Blocs en mousse, polystyrène et bois, peints en vert ou non peint.
(Groupe 70 à la Biennale de Paris, 1973)

Le travail sur les rapports de signes répétés (par projection sur des plans parallèles dans l’espace) ont conduit Martin Miguel à présenter des constructions de parallélépipèdes semblables alternant trois couleurs arbitraires, chaque couleur différenciant le volume du volume accolé ; le matériau support variant d’une pièce à l’autre, la couche de peinture le couvre, ou l’imprègne, le teint, ou le lisse (bois) ou se modèle sur ses reliefs (polystyrène expansé). L’une des couleur en jeu est celle du matériau lui-même. Le matériau devient donc différence d’inscription dans l’ensemble de la pièce, et se confronte à l’effet de pigmentation des volumes modifiés. On a ainsi, par exemple, le plexiglas qui, transparent et incolore, devient le miroir de la couleur (il prend la couleur), celle qui lui est superposée – posée sur une face – laquelle apparente sur la face opposée (vue à travers le matériau) peut ne pas l’être sur la face qu’elle recouvre, masquée quelle serait par une couleur différente la recouvrant, qu’à son tour elle masque de la transparence du support… Ici la peinture révèle ses dessous, là elle montre les reliefs, ailleurs elle pénètre le matériau, effaçant sa propre épaisseur.
(Marcel Alocco catalogue de la 8ème biennale de Paris 1973)

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