Martin Miguel

"Signes des temps"

(Poèmes 1964-1969) Ecbolade Ed., Nœux 1976 (dont 30 exemplaires comportant un travail de Max Charvolen, de Martin Miguel et de Serge Maccaferri dans un carton de l’auteur, avec un "relevé " de M. Alocco.)

couverture
"Relevé" de Marcel Alocco
Serge Maccaferri
Max Charvolen
Martin Miguel
Une page du texte
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(Contenu de ces pages)

SOUVENIR

 

 

 

qui suis-je  (      (?)     )    Le salt-

--------> imbanque

 

                                               AAAAah

Bruit ! "" de la boîte crânienne   O battant trottoir C) "

ce jour-là

              nous aurons fini . de jouer

colin maillard   xxxxxxxxxxxxxxxxx

                     N'a pas su voir    ô  ô

Garçon!   o

             quelques gouttes    °°°°°  de collyre bénin pour

le critique ( <------------ ) qui n'a pas compris (? <------   ------>  ?)

la différence

                     + & -  .

 

                                                                                  mars 1967

 

 

POESNICK

                                               à Hélène

 

Que dire

      Poésie                  n'y crois plus guère

Les mots vous pètent à la gueule

      gueule d'auteur

                            toujours les mêmes qui en crèvent

 

      Nous descendions dans les hôtels

      ***

pas

L'ivresse du 180 sur l'autoroute

comprenez bien qu'elle s'achète trop cher pour nous

croyez que + ou - on y perd son âme

 

Comme on fait son livre on se couche

autres pauvretés mentales   On va dire que

j'écris de la beatsie      c'est encore un sale poésnick

Est-ce que vous croyez    vous   au délire

      automatique ----------> pistolet

                        ----------> fermeture

                        ----------> écriture

 

mais alors entre (      ) comment poser le . final

briser le miroir où n'apparaît toujours toujours etc

que mon propre visage      n'y crois plus guère

il est très silencieux disait celui qui croyait

le mieux connaître

Maïakowski      premier poète soviétique et mystérieusement

suicidé Maïakowski

pensait d'abord à la feuille de papier et au bout de crayon

nécessaires      pensée admirable

                                          mais vous ne comprendrez pas

comme d'habitude

                           le miroir toujours toujours touj

 

                                                                       novembre 1966

 

 

EVOCATION

 

 

Il y a le choc *** lointain (!) de                    l'image

       tu rêves ?                           un miroir ( 

Et cependant s'ouvrir  < grand à l'impact +    du réel

/ surgit le clocher .I. et le train dans la vallée

                                   Inh n mmmmmmmmmmmmmmmmm n

la procession                !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! longue

des cyprès

                ton regard suspendu............. sur le village de l'enfance

vol  " du temps contradictoire  ( ------->  <-------- )

et soudain . l'arrêt . dans un bruit ! de frein . sur la place

familière l' ? épreuve?  du souvenir <---------ce long/............./ silence

en toi        .O.  clos () sur ton rêve   ?  tandis que le choc (!!) lointain

vibre,,,,,,,,,,,,,, le cri des gamines près de la fontaine

haut de la mémoire  """"""""""""""" où? sont-elles et celle

de ton premier----------->  O  amour aux caresses ... hésitantes...

mouvements § % § complexes qui aujourd'hui se résoud  = en un

, imperceptible sourire // allons; marchons il n'est que de prendre

— son élan et revivre au présent (+)

 

                                                            Plongée

 

 

                                                                          novembre 1967

 

 

 

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