Martin Miguel

"Judas et la mort"

Edition du Museur, collection La nuit verte, 2009
(21 exemplaires)

 

sur les rails faisceaux bitumés passent toujours ces fourgons de détresse

publique

et ces chiens qui d’une anxiété vaine mordent les réverbères et montent

en toi

puis un soleil s’étale qui abat son jeu te laissant      misérable mise

 

 

 pour apercevoir Job dans le fumier des siècles Judas se

pencha du balcon des corolles attendaient comme corbillards à l’arrêt

tels effets à terre les cyprès s’alignaient dans le mieux disant également

dans la fracture des motocycles éventés

à toi maintenant dans cette marche cette solitude si intense qu’il y eut

mort

par séparation des torts

 

par un cri Judas dis Je suis à Toi et livre

 

même l’Italie en toi se fait pâle et paludes tu es la poche absente de la nuit

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